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Alors que les professionnels de l’immobilier anticipaient une baisse de l’activité du secteur pour l’année 2019, une reprise a été constatée à partir du second trimestre. Des disparités existent toutefois entre le secteur du neuf, dont les ventes sont en berne, et celui de l’ancien, qui profite de la baisse des taux.
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Annoncée comme morose en 2019, l’activité du secteur de l’immobilier s’est pourtant reprise dès le début du deuxième trimestre. L’annonce de la Réserve fédérale américaine du 6 mars portant sur l’arrêt des quatre hausses prévues de son taux directeur a en effet eu un impact de l’autre côté de l’Atlantique puisque la Banque Centrale Européenne a, elle aussi, abandonné les hausses de taux envisagées.
Si les banques se sont remises à prêter et ont continué leur politique de taux bas, il existe toutefois des différences entre le secteur du logement neuf et celui de l’ancien.
Malgré des conditions de crédit idéales, le recentrage du prêt à taux zéro et la suppression de l’APL Accession ont eu un fort impact sur les ventes de maisons (-11,3% à 120.000 unités) l’an passé.
Ces aides publiques, qui permettaient de rendre viable l’équation financière du crédit pour certains ménages, ont provoqué un vrai ralentissement de l’activité dans le neuf.
Cela ne devrait pas s’arranger dans les mois à venir alors qu’une diminution des aides au secteur est anticipée.
Première conséquence de ce ralentissement : un écroulement de l’offre neuve. Alors que le nombre de logements à vendre équivaut généralement à 12/18 mois de commercialisation, il est aujourd’hui tombé à moins de 10 mois.
D’autres facteurs sont responsables de cette baisse d’activité : l’augmentation du nombre de recours, la baisse des commandes HLM (25% des ventes de promoteurs), et également les maires qui ne souhaitent pas autoriser de nouveaux programmes avant les municipales de 2020.
À l’inverse du neuf, l’ancien profite quant à lui pleinement des baisses de taux de crédit. En 2018, le nombre de transactions s’est élevé à 970.000 ventes, un record. Les grandes villes sont les principales bénéficiaires de cette activité. Les délais de vente sont ainsi raccourcis dès lors que les biens sont mis au bon prix.
Les ventes sont également portées par un taux de chômage qui est descendu en fin d’année dernière à 8,8% au niveau national. Certaines villes comme Rennes, Nantes, Lyon ou Toulouse, qui créent plus d’emplois que d’autres grandes villes, profitent à fonds de la reprise du marché.
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